Rendez-vous au camping Les Castels Le Château de Chanteloup
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Dominique Souffront, fils de Michel Souffront, qui a créé le camping de Chanteloup en 1972.
Depuis quand votre camping existe-t-il et comment le décririez-vous ?
Chanteloup a été créé en 1972 et a obtenu immédiatement 4 étoiles. Il est passé en 5 étoiles il y a douze ans. Nous sommes l’un des plus petits campings 5 étoiles de France, sans chalets ni mobil-homes, ce qui en fait un lieu familial unique et atypique. L’un de nos grands atouts : seulement 110 emplacements sur 21 hectares.
Avez-vous une anecdote ou un meilleur souvenir à partager ?
Mon meilleur souvenir reste la célébration des 200 ans de la propriété, en 2015, fêtés lors d’une soirée blanche mémorable avec nos clients et amis les plus fidèles. Et puis, il y a ces petits instants : le grand sourire des familles lorsqu’elles arrivent à Chanteloup.
Quel est votre endroit préféré sur le domaine ?
La petite île au centre de l’étang. C’est là que j’ai construit ma première cabane, à l’âge de dix ans.
Quel est votre moment préféré au fil des saisons ?
Chaque matin, quand la boulangère du village arrive avec ses viennoiseries et que je partage un café avec les plus matinaux. Et bien sûr, les fameux barbecues de Chanteloup, synonymes de partage et de convivialité.
Si vous deviez définir votre camping en trois mots ?
Nature, espace, forêt.
Quelles sont trois choses que l’on ignore souvent sur la gestion d’un camping ?
On ne se rend pas compte du stress que cela peut générer. C’est un métier de multicompétence : il faut tout connaître un peu - plomberie, électricité, gestion, management... Et il ne faut pas croire que nous sommes « en vacances » quand le camping est fermé. L’hiver, nous préparons la saison suivante : marketing, commercialisation, recrutement, et bien plus encore.
Avez-vous déjà accueilli une personnalité ?
Oui, l’actrice Héloïse Martin est venue fêter ses 25 ans ici, avec un groupe d’amis qui avait loué les gîtes.
Quelle a été votre meilleure saison, et pourquoi ?
Après deux saisons compliquées, je pense que notre meilleure saison sera la prochaine. Les réservations sont pleines : c’est très prometteur.
Quel est votre prochain projet ?
Installer, à l’entrée du camping dans la zone boisée, de petits hébergements type glamping.
Quelle est votre plus grande peur ?
Les grandes tempêtes. L’idée qu’un arbre puisse tomber sur une tente m’inquiète énormément.
Et votre plus grande fierté ?
Avoir su préserver le niveau d’excellence et l’ambiance qui existaient déjà avec notre prédécesseur. C’est ce que nos clients appréciaient tant. Nous avons réussi à conserver cet esprit tout en y apportant notre touche personnelle.
Quelle est votre plus grande réussite ?
Avoir su développer le camping tout en respectant son identité. L’ajout des locatifs - qui n’existaient pas au départ - correspondait à une vraie demande. Cela a permis au domaine de grandir sans perdre son âme.
Quelle est votre passion ?
La sculpture… et les chevaux.
Votre anecdote la plus folle ?
L’an dernier, une femme venue séjourner nous a raconté qu’elle avait travaillé ici il y a vingt ans. Elle se souvenait d’un homme âgé qui lui avait demandé si elle logeait dans le château. Elle lui avait répondu que oui, et il lui avait dit qu’il y avait dormi lui aussi. Il s’agissait en réalité d’un ancien soldat allemand : le château avait été réquisitionné pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon vous, que signifie être Castels ?
C’est incarner le camping de luxe à la française, avec un véritable savoir-vivre et un savoir-être. C’est le luxe dans son sens le plus authentique.
Quelles sont vos valeurs et vos ambitions pour l’avenir ?
Le bien-être de nos clients. Le respect, l’écoute, et la volonté de répondre à chaque demande afin que leurs vacances deviennent de beaux souvenirs.
