
À la découverte du Castel Camping La Garangeoire
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Anne de Kerautem, petite-fille des fondateurs du camping La Garangeoire, dans lequel j’ai passé les vacances d’été de mon enfance, puis travaillé comme saisonnière. En 2006, à la quarantaine, mon mari Éric Bourgon et moi-même avons fait le choix de quitter une vie professionnelle et familiale établie en région parisienne pour poursuivre l’exploitation du camping.

Quel est votre rôle au sein de votre camping Les Castels ?
Nous partageons la direction opérationnelle du camping et sommes très présents, tant auprès de nos collaborateurs que des vacanciers que nous accueillons.
Depuis quand votre camping existe-t-il ? Pouvez-vous nous le décrire ?
Créé en 1964, classé 4 étoiles dès l’origine, pour l’accueil de 200 campeurs, au cœur d’une propriété de 200 hectares, le camping avait pour vocation de diversifier les activités, en complément de l’exploitation agricole et forestière. A La Garangeoire, chaque emplacement porte un nom, d’oiseau, de fleur, et pas un numéro… CertifiéEcolabel, le camping propose aujourd’hui 350 emplacements, dont la moitié sont réservés au camping-caravanning traditionnel, et de très nombreuses activités sportives ou de pleine nature.
3 mots pour définir votre camping ?
En trois mots : espace, esprit de famille et nature.
3 choses que l’on ne sait pas sur la gestion d’un camping ?
C’est chaque année recréer une entreprise pratiquement à partir de zéro. C’est extrêmement envahissant, mais exaltant en même temps. Il faut beaucoup d’enthousiasme, chaque jour.
Quelle personnalité avez-vous déjà vue ?
Je ne citerai personne, parce que ceux qui viennent ici cherchent un peu l’anonymat.
Mais nous pouvons mentionner Lucie Kakuta et sa sœur Marie Gabossi, des instagrammeuses qui nous ont apporté une clientèle française très agréable. C’était très étonnant.
Quelle a été votre meilleure saison, et pourquoi ?
Assurément pas la première, qui était absolument éprouvante.
En revanche, toutes celles qui suivent un investissement majeur : les clients fidèles le voient et nous font un retour chaque année. Il y a quasiment des gros investissements tous les ans.
Quel est votre prochain projet ?
Nous en avons plusieurs, mais le prochain sera de repaysager une partie du camping pour augmenter la verticalité, diminuer les lignes droites horizontales et créer quelque chose qui ressemble davantage à un chemin de nature.
Quelle est votre plus grande peur ?
Les éléments météorologiques imprévisibles. Nous devons prendre soin de beaucoup de gens, et quand un phénomène est soudain, c’est difficile à gérer.
Votre plus grande fierté ?
Avec Anne, c’est d’être reconnus sur le territoire.
Et je suis très fier d’avoir triplé le nombre de CDI et doublé le nombre de CDD, tout en ayant exactement le même nombre d’emplacements depuis 15 ans. Pour moi, c’est un vrai signe : être au service du client. Et j’en suis très fier.

Votre plus grande réussite ?
Avoir réussi à pérenniser les emplois, s’installer, se stabiliser… et travailler dans la joie.
Votre anecdote la plus folle ?
Un jeune couple de campeurs qui, malgré les informations données, s’est installé… coincé contre une haie.
Le soir, en allant les voir, je les ai retrouvés serrés dans un coin, persuadés de gêner les voisins. Ils étaient comme deux ronds de flan quand je leur ai confirmé que les 200 m² étaient pour eux et rien que pour eux. Ils n’avaient simplement pas l’habitude d’emplacements aussi grands !
Votre passion ?
Disons qu’il y a peut-être un lien avec les chevaux…
Selon vous, qu’est-ce qu’être Castels ?
On pourrait le définir par ce que ce n’est pas…
Mais pour nous, il y a un lien très fort avec la propriété : quand on est chez soi, on prend soin de son chez-soi, qu’on partage et qu’on offre aux autres. C’est ce qui nous rend un peu différents. On est maîtres de tout ce qui s’y passe.



